Huis clos de Jean-Sartre

Résumé:
Trois personnages se retrouvent à leur mort dans une même pièce. Il s'agit de Garcin, journaliste, Inès, employée des Postes et Estelle, une riche mondaine. Ils ne se connaissent pas, viennent de milieux très différents, ne partagent ni les mêmes convictions ni les mêmes goûts. Dans cette pièce débute alors un procès à huis clos où chacun des trois personnages juge et est jugé sur les actes qui composent son existence. Jean-Paul Sartre nous décrit ici « son enfer » avec brio dans lequel il n'y a ni bourreau, ni d'instruments de torture physique : « l'enfer, c'est les autres ». Cette phrase, qui a valu à Sartre les pires accusations, explique seulement que la vie « se ressent, se perçoit » à travers les autres ; rien ne vaut les individus qui nous font prendre conscience de nous-même, de la triste réalité humaine, mais qui restent nécessaires pour se réaliser. Les trois protagonistes se débattent sans cesse pour échapper à leur situation mais l'Enfer finit par reprendre le dessus. Cette pièce de théâtre est en un acte composé de cinq scènes, dont la dernière est hypertrophiée.
C'est aussi une pièce de théâtre qu'il faut lire une fois dans sa vie, Sartre nous montre à quel point l'homme est cruel et commet des erreurs. Les protagonistes font leur procès eux-même en dévoilant la raison de leur présence en enfer. L'homme a trompé sa femme pendant des années devant elle, la première femme a une relation avec la femme de son cousin ce qui le pousse au suicide et la dernière a tué l'enfant qu'elle a eu de son amant devant lui ce qui le pousse au suicide. Cette pièce est intéressante parce-que chacun juges les autres alors qu'ils sont tous coupables de choses horribles. Pour moi la moralité de cette histoire c'est qu'on seras toujours jugé pour ce qu'on fait et ce sera par des personnes qui ont commis des plus gros péchés. On voit l'absence de jugement envers soi même les personnages sont persuadés qu'ils n'ont rien fais de mal, qu'ils n'ont rien à faire en enfer , le déni est trés présent.